Tout le monde se pose ces questions existentielles : D’où venons-nous ? Que faisons-nous sur terre ? Où allons-nous ?
La théorie de l’évolution nous dit que la vie est un hasard, un accident cosmique. Notre vie est dans ce cas complètement dépourvue de sens ; la vie n’est qu’une plaisanterie. Et selon cette approche, que devenons-nous ? De l’engrais ! Voilà donc à quoi se résume notre vie : hasard… plaisanterie… engrais.
L’évolutionniste athée anglais Richard Dawkins disait que nous vivons dans un univers « dépourvu de planification, de sens, de mal, de bien ; on n’y trouve rien sinon une indifférence impitoyable. » L’univers selon les évolutionnistes n’a pas de sens parce qu’il s’agit d’un accident ; un accident cosmique. Pourquoi s’étonner de ce que tant de personnes ne trouvent aucun sens ou but à leur vie, quand la théorie de l’évolution est enseignée dans de si nombreux établissements scolaires ?
Susan Blackmore, psychologue et disciple de Richard Dawkins, l’exprime ainsi : « En réfléchissant à l’évolution et à la raison d’être des êtres humains, il faut en conclure que nous n’avons absolument aucune raison d’exister. »
Cependant, la Bible offre des réponses véridiques et satisfaisantes à ces questions.
D’où venons-nous ? « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1:1) Ce n’était pas un accident. Dieu nous a créés « à son image » (Genèse 1:27). Il nous a faits uniques, nous ne sommes pas juste « des algues réarrangées », comme l’exprime un évolutionniste.
Que faisons-nous sur terre ? Le siège d’une voiture est fabriqué dans un but précis ; il en est de même pour l’univers. Puisque Dieu nous a créés, il devait avoir un objectif. De nombreux passages de la Bible font référence à cela : le but de notre vie, c’est de glorifier Dieu et de trouver notre joie en lui pour toujours ! Selon Apocalypse 4:11 : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » C’est parce que les choses ont été créées qu’elles ont un sens. Dans le Psaume 16 au verset 11, nous lisons : « Tu (Dieu) me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » Les athées ont raison : s’il n’y a pas de création — pas de Créateur —, la vie n’a pas de sens.
Où allons-nous ? Eh bien, cela dépend d’où tu viens. D’un point de vue évolutionniste, la mort a toujours fait partie de la vie, parce que selon le principe de la sélection naturelle, l’espèce la moins résistante ne survit pas. Il est donc logique de ce point de vue que la mort soit une fin en soi. La poussière retourne à la poussière (ou à l’engrais). Néanmoins, Dieu n’a pas seulement fait de l’homme un être matériel (poussière), mais également un être spirituel, à son image. Il existe donc une part de nous qui transcende notre existence matérielle : l’âme.
De plus, la mort n’a pas toujours existé ; c’est un intrus (le « dernier ennemi », 1 Corinthiens 15:26). La création a été corrompue à cause de la rébellion d’Adam (Genèse 3) et elle attend avec espoir d’être libérée de la « servitude de la corruption » à laquelle elle a été « soumise » (Romains 8:18-23). Jésus Christ a rendu cela possible en prenant sur lui la malédiction qu’est la mort.
Sa résurrection prouve qu’il a payé le prix et qu’il a vaincu le pouvoir de la mort. Par conséquent, nous, descendants d’Adam, qui sommes « en Christ », nous attendons un nouveau ciel et une nouvelle terre où Dieu rendra à toutes choses leur perfection originelle (2 Pierre 3:13, Apocalypse 21:3-4).
Ceux qui ne sont pas « en Christ » seront soumis au jugement de Dieu — une perspective effrayante. Le célèbre scientifique créationniste Pascal soulignait qu’il relève du non-sens de ne pas être « en Christ ».